Hôtel à insectes - LOGE®
- Hôtel à insectes en céramique, matériau durable
- Conception par une équipe de naturalistes qui garantissent la qualité de vos actions de gestion de la biodiversité
- Design esthétique, pensé pour les conceptions paysagères
- Conception ingénieuse pour permettre la superposition et l’ajout de supports pédagogiques
L'hôtel à insectes en céramique
LOGE est une brique à trous un peu particulière : ses trous sont spécifiquement prévus pour abriter certains types d’insectes à commencer par les abeilles sauvages.
Les autres réservations ont vocation à être remplies de matériaux comme de la paille ou des feuilles mortes, là aussi pour attirer des insectes tels que les chrysopes, les forficules, les Anthocoris ou encore bien des arachnides.
La forme en double hexagone a quant à elle été choisie à la fois pour des raisons esthétiques qui font sens avec le sujet des pollinisateurs, mais aussi et surtout parce qu’elle permet l’empilement de plusieurs LOGE.
Ce type d’empilement permet également de réaliser aisément des réservations afin d’y intégrer des supports pédagogiques et explicatifs mais aussi de créer de véritables aménagements paysagers, orientés sud-est.
LOGE n’a d’autre prétention que d’être une brique supplémentaire dans un paysage qui a bien besoin d’outils, notamment pédagogiques, pour aider la biodiversité à prendre pied dans le quotidien des gens de ville.
Julien HOFFMANN - Fondateur, Défi-écologique
LOGE est une réponse à tous ces « hôtels à insectes » esseulés, mal pensés voire contre-productif (mauvais garnissage, non operculés à l’arrière, etc.), souvent fabriqués au loin avec des matériaux inadéquats (bois lamellé collé, lasuré, peint, etc.) et très rarement à l’épreuve du temps.
Voir poindre de partout des hôtels à insectes était une bonne nouvelle pour la biodiversité, mais les voir désormais pourrir et se décrépir par milliers est un réel gâchis.
Le choix de la terre cuite s’est en cela très vite révélé évident à la fois pour ses qualités de durabilité mais aussi parce que ce matériau permet une inertie à la chaleur particulièrement intéressante au regard des objectif entomologiques du dispositif.
LOGE va nous servir à tous… Inviter les insectes, encore si mal compris et si mal perçus, dans notre quotidien ne peut que permettre de mieux les protéger, de mieux les accepter. La colonisation de LOGE étant de par ailleurs visuellement quantifiable en ceci que les abeilles sauvages qui viendront brièvement y élire domicile operculeront les trous, c’est la notion de saisonnalité de la biodiversité qui s’invitera dans l’espace public.
Car oui, la part belle est faite pour les abeilles sauvages à travers des « tunnels » pensés à la bonne dimension après cuisson pour les attirer. Ces abeilles viendront ainsi y déposer œufs et nourriture avant de refermer le tout pour protéger la progéniture à venir.
Et quand les abeilles sauvages ne sont pas de la partie ? Et bien les araignées se saisiront de cette opportunité !
Les demies-lunes ont pour vocation d’être bourrées de paille (sans trop forcer pour laisser des espaces colonisables) pour donner place aux Chrysopidaes et aux Forficules alors que les triangles accueilleront plus volontiers des feuilles mortes dans les mêmes proportions pour créer un nid douillet pour les Anthocoris (et autres).
Larves dans les tubes
Quand une osmie (une des abeilles sauvages les plus répandue) passe près de LOGE elle se rend rapidement compte que c’est un lieu au poil pour venir y installer ses larves. Elle commence donc par faire un petit peu de ménage à l’intérieur de la cavité qu’elle a choisi.
Elle va ensuite créer une petite loge en terre dans laquelle elle va déposer un œuf ainsi qu’une boulette de nourriture préparée par ses soins et qui consiste en un mélange de nectar et de pollen. Une fois l’opération terminée elle finit d’operculer cette loge et recommence avec la suivante de manière à remplir tout le tube à sa disposition.
Enfin, les rectangles seront laissés volontairement vides pour tous les insectes qui peuvent en avoir l’utilité pour passer l’hiver abrités mais aussi pour tous les arachnides.
Les insectes ont des besoins, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont de plus en plus en difficulté : trouver des milieux favorables à leur reproduction devient de plus en plus compliqué.
L’importance de l’orientation
L’orientation des LOGE est aussi importante que l’orientation d’un nichoir. La consigne est simple, mais il s’agit de la respecter le plus possible pour s’assurer de l’efficacité du dispositif : orienter les entrées au sud, sud-est.
Point trop n’en faut
Tout milieu a une capacité d’accueil qui lui est propre. Pour les insectes c’est la nourriture disponible qui va jouer le rôle de régulateur, mais le fait de concentrer leur présence peut également avoir un effet négatif notamment dans la transmission de maladies.
Une « station » LOGE peut donc compter jusqu’à 50 unités et chaque unité devrait être espacée d’environ 80 à 100 mètres.
Utilisation de LOGE comme support de médiation
Si l’installation de LOGE se prête particulièrement bien à la mise en place d’ateliers pédagogiquespour les jeunes publics, une station LOGE se prête aussi particulièrement bien à l’affichage pédagogique à son arrière.
LOGE devient alors un outil de médiation aussi bien ponctuellement que dans le temps.
Les tests en conditions réelles, les méthodes et les résultats des Ollas BEE Jamet® et LOGE® ont été définis, réalisés et confirmés par des professionnels référents dans leurs domaines respectifs.
3 ans de recherches et de tests de 2018 à 2021 :
- 1 an et demi de recherches et de développement de 2018 à 2019 par Défi Ecologique pour un soutien entomofaune, 100% conforme aux recommandations des naturalistes et autres scientifiques du projet à l’échelle Européenne
- 1 an et demi pour valider les processus de fabrication conforme aux spécificités de Défi Ecologique et au label de qualité de Poterie JAMET : Probus Poterie JAMET.
Partenaires :
- Philippe Riehling, Designer
- Julien Hoffmann, Naturaliste
- Laurent Jamet, Maître céramiste