Efficience des Ollas Jamet
Avantages des Ollas par rapport à d'autres systèmes d'irrigation
Bill Mollison, biologiste et environnementaliste Australien, Prix Nobel Alternatif (Right Livelihood Award) de 1981 et d’autres de ses confrères scientifiques ont montré que les Ollas apportent par rapport aux autres systèmes d’irrigation, de nombreux avantages :
- Economies d’eau de 50 à 75%.
- Meilleurs rendements.
- Efficacité de l’utilisation de l’eau.
- Enracinement des plantes en profondeur.
- Irrigation à capacité de champ.
- Adaptabilité au climat.
- Diminution des mauvaises herbes.
- Utilisable en sol salin.
- Simplicité, accessibilité et faible coût.
- Augmentation supérieure de la biomasse.
Tests et résultats internationaux
Comparée aux autres formes d’irrigation, l’irrigation par Ollas est très efficiente, elle permet des économies d’eau de plus de 50% avec des rendements supérieurs du fait de la diminution des pertes par évaporation et par infiltration.
Elle a aussi d’autres avantages importants, comme sa capacité d’auto-régulation ou la diminution des mauvaises herbes.
Selon les tests menés par A.E. Daka, l’irrigation par jarre permet des économies d’eau allant 50 à 70 % par rapport à une irrigation à l’arrosoir, qui fait déjà partie des systèmes occasionnant le moins de pertes. (A.E. Daka, Chapter 7 Clay pot sub-surface irrigation as water-saving technology for small-farmer irrigation in Development of a technological package for sustainable use of Dambos by small-scale farmers, PhD Thesis,, P¨retoria, South Africa, University of Pretoria, 2001).
En effet, l’irrigation par arrosoir était considérée comme ayant une efficacité de 80% (soit 80% de l’eau versée servant aux besoins de la plante), un niveau très élevé déjà par rapport à l’irrigation par aspersion et de surface qui présentent une efficacité respective de 65% et 50%. ( Luc Arnaud, Bernard Gay, De l’eau pour le maraîchage, expériences et procédés, Gret,Ministère de la Coopération, 1994, 128 p. – agro-planet.e-monsite.com/medias/files/de-l-eau-pour-le-maraichage.pdf)
Dans des tests menés au Kenya comparant l’irrigation de surface par sillons et par jarres, l’économie d’eau était supérieure à 97% pour les cultures testées, tomates et maïs. (C.C. Kefa et al., « Comparison of water use savings and crop yields for clay pot and furrow irrigation methods in Lake Bogoria, Kenya », Journal of natural sciences research, 2013)
Les rendements quant à eux seraient plus importants avec une irrigation par Ollas par rapport aux autres formes d’irrigation.
Dans les tests de A.E. Daka(*), comparant les rendements de 7 cultures irriguées par jarres, arrosoirs et sprinkler (aspersion), on trouve que les rendements par jarres sont globalement supérieurs aux autres.
Pour 3 cultures, les rendements sont significativement supérieurs +26% pour les navets, +38% pour les choux-fleurs et +58% pour le maïs).
- Pour les haricots, ils sont légèrement supérieurs.
- Pour les oignons et les tomates, ils sont équivalents
- Pour le chou, ils sont légèrement inférieurs
(*) A.E. Daka, Chapter 7 Clay pot sub-surface irrigation as water-saving technology for small-farmer irrigation in Development of a technological package for sustainable use of Dambos by small-scale farmers, PhD Thesis,, P¨retoria, South Africa, University of Pretoria, 2001
En Éthiopie, les rendements de tomates obtenues avec une irrigation par jarres étaient 50% plus élevés qu’avec une irrigation de surface. (C.C. Kefa et al., « Comparison of water use savings and crop yields for clay pot and furrow irrigation methods in Lake Bogoria, Kenya », Journal of natural sciences research, 2013)
On parle ici du nombre de kg d’aliments produits par m3 d’eau d’irrigation utilisée.
D’après tous les articles traitant de la question, le système d’irrigation par jarre est de loin le plus efficient à ce niveau.
Efficacité comparée de l’utilisation de l’eau en KG/m3 (*)
- Irrigation de surface par sillons: 0.7
- Irrigation par aspersion/ sprinkler : 0.9
- Goutte à goutte : 1.4
- Jarres enterrées : de 2 à 7
David A. Bainbridge, Super effcient irrigation with buried clay pots, SelectedWorks, 2012
Enfin, par rapport à d’autres types d’irrigation localisée, comme le goutte-à-goutte, la technique des jarres enterrées présente l’avantage de développer les racines en profondeur, et permet à la plante de subvenir à ses besoins même en cas d’arrêt momentané du système d’irrigation.
En effet, les buses d’une irrigation goutte-à-goutte se situant juste à la surface du sol, cela favorisera le développement des racines juste sous la surface du sol, mais pas en profondeur. Dans ce cas, les plantes seront d’autant plus sensibles aux variations climatiques et au stress hydrique.
Dès lors, si le système d’irrigation vient à tomber en panne, les plantes n’ont pas le système racinaire adéquat pour aller chercher l’eau plus en profondeur et vont dépérir très rapidement.
Luc Arnaud, Bernard Gay, De l’eau pour le maraîchage, expériences et procédés, Gret, Ministère de la Coopération, 1994, 128 p. (agro-planet.e-monsite.com/medias/files/de-l-eau-pour-le-maraichage.pdf)
La capacité au champ c’est le volume d’eau qu’un sol peut retenir dans ses micropores, alors que les macro-pores sont drainés.
C’est le niveau d’humidité idéal pour la plante. Au-delà de la capacité au champ, la plante risque l’asphyxie car tous les pores du sol, micro et macro, sont saturés.
À l’inverse, si le taux d’humidité diminue trop, on atteint le point de flétrissement, lorsque la plante ne parvient plus à extraire l’eau du sol.
Entre le point de flétrissement et la capacité au champ se trouve la zone de confort de la plante, au-delà, c’est le stress hydrique. (*)
(*) « L’eau et le sol » [archive], sur www.u-picardie.fr
L’irrigation par Ollas, qui s’adapte automatiquement à l’humidité du sol, permet de maintenir l’humidité du sol au niveau de capacité au champ.
Par contre, les systèmes d’irrigation conventionnels font passer le sol et les plantes par des cycles de trop d’eau puis de manque d’eau.
En effet, lors de l’arrosage, l’eau se trouve en trop forte abondance dans le sol, rendant son utilisation par la plante difficile car ses racines sont noyées.
S’ensuit une période brève où la quantité d’eau dans le sol est au juste niveau pour permettre son utilisation par les plantes et micro-organismes.
Enfin, l’eau continue de s’infiltrer et peu à peu le sol s’assèche, atteignant le seuil de flétrissement. (**)
(**) C.M.C. Olguín et al., Observaciones sobre el Efecto del Riego por Succión en el Rendimiento y Desarrollo del Maíz (var. H-507) en el Distrito de Riego no 41, Río Yaqui, Sonora., Chapingo, México, Colegio de Postgraduados de Chapingo., 1966
C’est pourquoi aujourd’hui on cherche aujourd’hui à optimiser les systèmes d’irrigation par des calculs très précis, parfois complétés par l’installation de sondes et de tensiomètre pour mesurer l’humidité du sol. (***)
(***)« Surveiller l’humidité du sol pour améliorer les décisions d’irrigation »
Selon David A. Bainbridge, l’utilisation d’un système d’irrigation souterrain permet de diminuer significativement le développement de mauvaises herbes par rapport à une irrigation par aspersion ou par inondation. Il reporte avoir trouvé, lors d’un essai, 90 kg d’adventices sur 1 acre de terrain (environ 4 000 m2) irrigué par jarres enterrées, alors que sur la même surface irriguée par inondation, on trouvait 8,5 tonnes de mauvaises herbes. (*)
(*) David A. Bainbridge, Gardening with less water : low-tech, low-cost techniques; use up to 90% less water in your garden, Storey Publishing, 2015, p. 128
L’absence de mauvaises herbes réduirait en outre la présence de limaces, qui sont des ravageurs importants des cultures. (**)
(**) David A. Bainbridge, Super effcient irrigation with buried clay pots, SelectedWorks, 2012
L’humidité constante du sol maintenue par l’Ollas a pour effet de tenir les sels éloignés de la zone des racines et permet ainsi aux racines de pousser dans la zone d’humidité.
En Inde, des rendements de 27 tonnes/hectares auraient été obtenus en utilisant de l’eau d’irrigation salée à EC 10,2 mmhos/cm, alors que dans la même zone et avec de l’eau non salée, les rendements ne dépassaient pas 25 tonnes/hectares. (*)
(*) David A. Bainbridge, Super effcient irrigation with buried clay pots, SelectedWorks, 2012
Tests des Ollas Jamet par Astredhor
Dernièrement le centre technique national du végétal Astredhor (*) d’Angers (France) a testé les Ollas Jamet® en 2020 par rapport aux autres systèmes d’arrosage.
Cette étude a permis de mesurer et de donner plus de détails sur les économies réalisées et les bienfaits apportés sous un climat de transition Océanique / Tempéré, impacté aussi par le réchauffement climatique.
Les tests d’irrigation, ont été effectués dans la région d’Angers, donc sous climat de transition Océanique / Tempéré durant 6 mois en 2020 et 5 mois en 2021.
(*) Association nationale des Structures d’Expérimentation et de Démonstration Horticole.
Résultats de tests France - Climat Océanique et tempéré
Utilisation des Ollas Jamet ORIGIN en situation défavorable :
Remplissage systématique des Ollas 1 fois / semaine
- Augmentation de 250% de la biomasse
- Diminution de 56,52% de la
- consommation d’eau
- Diminution de 64,29% de la Main d’œuvre / Fréquence d’arrosage
- Diminution du cerclage (désherbage) constaté mais non mesuré
Utilisation des Ollas Jamet ORIGIN et SPELEO en situation normale :
Remplissage des Ollas uniquement quand elles sont vides
Résultats a venir apèrs la prochaine étude de test ASTREDHOR
Poterie Jamet : 3 collections d'Ollas à haute valeur environnementale
Une irrigation par des Ollas Jamet® vous garantit des économies d’eau et de temps, un confort d’utilisation, tout en ayant une augmentation de la biomasse, preuve du bien-être des plantes.
L’utilisation des Ollas Jamet® augmentera d’autant plus les économies d’eau et de fréquence d’arrosage sous des climats plus chauds ou excessifs par rapport aux systèmes d’arrosage par le dessus.